La fidélité des Allemands

Côté acteurs, Union Investment Real Estate, présent depuis une dizaine d’années, fait figure de pionnier. Son portefeuille est constitué à 92 % de bureaux situés dans la capitale pour la plupart, et dans une moindre mesure, d’un centre commercial et de deux hôtels. « La France est, après l’Allemagne, notre second marché, indique Dominique Dudan, présidente d’Union Investment Real Estate France. Nous y détenons pour près de 3 Mds€ d’actifs sur un total d’environ 20 Mds€. Je compte bien annoncer une voire deux nouvelles acquisitions d’ici la fin de l’année », poursuit-elle, sans révéler le montant des enveloppes. Revenant sur le marché, Patrizia Immobilien AG, dont le portefeuille dépasse les 10 Mds€ d’actifs, doit redémarrer ses propres investissements d’ici la fin de l’année. « Nous souhaitons consacrer entre 5 et 80 M€ par opération à Paris, en région parisienne et dans les grandes métropoles pour le logement. Entre 15 et 30 M€ pour les actifs et de bureaux et de commerces », annonçait récemment Wolfgang Speckhahn, head of strategy and business development de Patrizia Immobilien AG. Au total, Patrizia pourrait injecter jusqu’à 300 M€ en France. En rachetant au printemps le britannique Tamar Capital, la société a également hérité de 40 M€ d’actifs de bureaux franciliens et de 400 M€ d’actifs light-industrial. Patrizia n’exclut pas, enfin, d’investir en province, dans le cadre d’une joint-venture. « Eventuellement avec d’autres investisseurs étrangers, dans les secteurs du bureau, du logement et light-industrial », précise Wolfgang Speckhahn.