[PORTRAIT] Valérie Mellul, figure libre

Dans la vie de Valérie Mellul reviennent en boucle trois valeurs cardinales : le travail, la liberté et le courage. Le travail, car c’est la seule assurance de réussite pour une jeune fille issue d’une famille de trois enfants. La liberté, car elle permet tous les possibles, à condition de s’autoriser à rêver. Le courage. Il en faut pour affirmer ses convictions et les porter haut et fort. Une trilogie réunie dans une seule phrase placée au fronton de la culture familiale : « Prends ton destin en main. » Armée de cette maxime, la jeune fille se choisit son lieu d’apprentissage : le collège et lycée des Sœurs-Saint-Vincent-de-Paul avant d’opter, étudiante, pour l’économie à Panthéon-Sorbonne. « La fac ? Je n’ai pas aimé, j’ai adoré. J’ai adoré ce terrain de mixité sociale et intellectuelle. » La volonté d’apprendre chevillée au corps, Valérie Mellul se sent dans ce creuset comme un poisson dans l’eau. Elle y nourrit pour son pays et son système éducatif une fierté et une reconnaissance éternelles. « Je suis la preuve vivante que l’ascenseur social, cher à la France, n’est pas en panne », s’émeut-elle. Ceux qui prétendent le contraire ne récoltent que les foudres de son regard.