920 000 m2 : c’est l’état des lieux de la production de bureaux neufs en France à la fin 2010, selon la 15e édition du Paris Crane Survey réalisé par Deloitte qui recense toutes les opérations neuves et restructurations de bureaux « en blanc » à Paris et en première couronne de plus de 1 000 m², en chantier, ainsi que celles qui ont été livrées au cours des six mois écoulés, soit du 1er avril au 30 septembre 2010. Ce chiffre est à comparer aux 2 millions de m2 de bureaux mis en chantier il y a encore trois ans. « L’étude montre l’arrivée à son terme du cycle de forte production des années 2007 et 2008. Comme attendu, sous le coup de la crise nombre de promoteurs se sont vu contraints de réduire drastiquement leurs lancements de projets. Cette année marque un niveau historiquement bas à l’échelle des sept années couvertes par le Paris Crane Survey, alors que la demande placée montre un premier signe de reprise, à 200 000 m² qui se comparent positivement aux 52 000 m² recensés dans l’édition précédente », souligne Brice Chasles, en charge de cette étude au sein de Deloitte.
Baisse des mises en chantier, bonne tenue – voire croissance – de la demande placée : l’effet de ciseaux est en route… de façon nuancée.
Paris concentre toujours un tiers de la demande placée, mais voit poindre un assèchement des disponibilités à un horizon proche. La demande placée a ressuscité dans l’ouest parisien avec 134 000 m² placés, mais à l’occasion de huit transactions seulement, signe de la lente reprise du marché. Ce lent redémarrage de l’immobilier tertiaire parisien se confirme également dans les secteurs du nord et de l’est de Paris où les commercialisations et les mises en chantiers ont, toutes deux, été a minima. Pour autant, l’offre future est particulièrement peu abondante du fait que la moitié de la production actuelle est d’ores et déjà pré-commercialisée.
Quid de l’avenir ? Pour Deloitte, « sans le contexte de résurgence de la demande des utilisateurs, cette réduction de l’offre future laisse augurer des poches de rareté sur certains marchés tertiaires de Paris et de première couronne, alors que plusieurs secteurs montrent encore un fort niveau d’offre disponible et future. Cette situation des marchés parisiens, bien que similaire au premier abord à celle constatée à Londres, montre que, comme à l’accoutumée, le marché londonien est en avance sur celui de Paris. En effet, si une pénurie de surfaces y est à attendue de 2011 à 2013, le nombre de chantiers sur le point d’y être lancés demande une attention particulière afin d’éviter une situation de suroffre dès 2014.Les promoteurs Londoniens tentent de tirer avantage de la reprise des valeurs locatives et leurs partenaires financiers ont repris goût « au blanc ». La place parisienne nécessite aujourd’hui cette prise de risque immobilier ».
7 décembre 2010 | 9:58 CET
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