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2 février 2011 | 17:29 CET

« L’alimentaire devrait animer le marché du centre-ville pendant encore deux à trois ans » - Thierry Bonniol, directeur associé, BNP Paribas Real Estate

Business Immo Commerce : Quel bilan tirez-vous du marché des commerces de centre-ville pour 2010 ?
Thierry Bonniol : 2010 aura été une très belle année pour le département commerces de BNP Paribas Real Estate Transaction avec une centaine de transactions bouclées dont 75 % environ en Ile-de-France. En ce début 2011, nous enregistrons en portefeuille 35 négociations en cours.
 
BIC : Quelles sont les grandes tendances qui se sont imposées ?
TB : 2010 restera comme une année de dynamisme fort marqué par le développement important des enseignes alimentaires en centre-ville. L’appétence de cette nouvelle clientèle  qui a su réinventer leurs concepts pour s’adapter à la clientèle urbaine à fort pouvoir d’achat– dont les plus dynamiques sont Franprix, Monoprix, Carrefour - s’est traduite par une concurrence sur les meilleurs emplacements de centre-ville entrainant une hausse mécanique des valeurs locatives . Ce mouvement de l’alimentaire devrait animer le marché du centre-ville pendant encore deux à trois ans.
La 2e tendance forte de cette année reste le retour des enseignes textiles mass market internationales avec la confirmation de nouveaux concepts (Desigual, Uniqlo, New Yorker, New Look).
Enfin, le luxe, qui a été le premier secteur à avoir anticipé le phénomène de crise, a également été le premier à repartir. La rive-gauche, en particulier, s’est bien tenue. Sur l’avenue des Champs-Elysées, l’année a été marquée par les ouvertures d’H&M et de Tommy Hilfiger qui seront suivie, au printemps 2011, d’Abercombie & Ficht.
Le développement du e-commerce ne semble pas, pour l’instant, avoir d’impact majeur sur la demande immobilière des enseignes. A terme, ce nouveau canal de distribution devrait cependant grignoter des parts de marché au commerce traditionnel. Cela devrait être l’occasion de repenser les concepts, les formats avec plus de «  théatralisation » et un accueil des clients plus développé
 
BIC : Que dire des rapports bailleurs/locataires ?
TB : Les cessions de droit au bail semblent se redévelopper de nouveau, ce qui permet de développer l’offre. Au niveau locatif, les bailleurs acceptent de plus en plus des aménagements de loyers ( sous forme de loyer progressif ou de franchise de loyer) et intégrent souvent un pourcentage sur le chiffre d’affaire dans le loyer . Ce discours gagnant-gagnant est apprécié par les enseignes.

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