Mégastore de l’immobilier

Un concept inédit
23 novembre 2010 : après dix-huit mois de travaux, le Foncier Home ouvre enfin ses portes au 43 boulevard des Capucines (Paris 1). L’évènement était attendu. Pensé, par le Crédit Foncier, comme un mégastore de l’immobilier, ce nouvel espace est un lieu unique, entièrement consacré aux projets immobiliers. « Foncier Home est né d’une première réflexion menée, courant 2008, sur les attentes de nos clients et de nos prospects en matière de problématiques immobilières. Un constat : un besoin d’accompagnement quel que soit le projet immobilier », souligne Cécile Chevalier-Rottman, directrice de Foncier Home, au sein du Crédit Foncier.
Accompagner, guider : c’est résolument le parti-pris de la banque dans cette nouvelle vitrine. Le pari du Crédit Foncier dans cette aventure est simple : proposer à ces acquéreurs en devenir, en un même lieu, toutes les offres correspondant à un projet immobilier. Investir, devenir propriétaire, faire des travaux, vendre pour acheter, vendre un bien, buying in France (destiné aux non-résidents) : six cas de figure, six offres que le Crédit Foncier a marketé, spatialement et visuellement, en six univers immobiliers.
Petit retour en arrière…Le 43 boulevard des Capucines est l’une des adresses historiques du Crédit Foncier. Elle y a accueilli, jusqu’en 2006, une agence bancaire. La décision de transformer et rénover ce lieu a donné le coup d’envoi aux travaux du mégastore de l’immobilier. « Nous avons fait le choix de conserver la façade. Pour le reste, tout a été revu de fond en comble ou presque, des planchers jusqu’à l’ancienne salle des coffres en R+1, entièrement revisitée et qui pourra accueillir, ponctuellement, des évènements », souligne Cécile Chevalier-Rottman.
« Tout le challenge de cette opération a consisté à intégrer à ce projet, qui était initialement une opération de bureaux classique, le programme de ce « concept store » dédié à l’immobilier. En moins de trois ans, nous avons réussi, avec le Crédit Foncier et ses intervenants, à concevoir un projet, à obtenir les autorisations administratives nécessaires dans un contexte parisien contraignant, à le développer et à le réaliser », soulignent les architectes du cabinet Lobjoy & Bouvier.
Et de poursuivre : « toute la difficulté du projet consistait à optimiser le fonctionnement de l’immeuble pour dédier au concept store le volume le plus libre et le plus ouvert possible. L’autre difficulté consistait, en accord avec les services de la Ville et la Commission du Vieux Paris, à trouver pour le concept store une visibilité maximale depuis la rue et une nouvelle convivialité intérieure, alors que le bâtiment transformé par la Lloyd’s Bank en 1907 (à l’origine un ancien hôtel), avait remplacé une façade très ornementée par une architecture sévère, « bancaire », sans vocation commerciale au rez-de-chaussée ».