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30 janvier 2015 | 11:25 CET

"Une fois les mesures d’accompagnement ajustées, les loyers vont augmenter dans le QCA"

Philippe Perello, Knight Frank
Par Business Immo Staff
Business Immo

Business Immo: Comment se porte le marché locatif de bureaux dans le QCA parisien ?
Philippe Perello: La demande placée a progressé de 17 % en 2014, avec un volume total de 378 000 m². C’est 56 000 m² de mieux par rapport à l’année 2013. La hausse est supérieure à la moyenne régionale de 13 % sur la même période. La vigueur du marché le plus cher d’Île-de-France peut paraitre paradoxale dans un contexte de morosité économique. Mais la centralité et la proximité des services font le succès du QCA.
Nous avons observé que les « new techs » (ndlr : les sociétés de la nouvelle économie) sont particulièrement actives dans ce secteur. Depuis les années 2000, ces utilisateurs se sont positionnés dans le centre de Paris. Et en particulier dans le 2e arrondissement, à l’Est de l’Opéra, car c’est le quartier où leurs jeunes talents apprécient de vivre.
Comme chaque année, le QCA est endogène. Certains utilisateurs restent très attachés au quartier central de Paris. C’est le cas des cabinets d’avocats. Inscrits au barreau de Paris, on ne les imagine pas quitter le secteur. Néanmoins, nous avons constaté que certains cabinets anglo-saxons sont prêts à aller à la périphérie du QCA. DLA Piper a ainsi pris à bail 6 000 m² en 2014 dans un immeuble situé à l’angle de la rue Lafayette et de la rue Laffitte à Paris 9e.
Mais nous avons aussi enregistré de nouvelles arrivées. Covea entame son regroupement dans le Tivoli, immeuble de 22 000 m² situé au 88 rue Saint Lazare que Knight Frank était chargé de commercialiser. Sa centralité et son accessibilité ont convaincu Covea de se rapprocher de ses clients en s’installant à deux pas de la gare Saint-Lazare.
Reste le problème de l’offre. Aujourd’hui, les disponibilités au sein du QCA sont très limitées. Le taux de vacance tourne autour de 5,2 %. Et seulement 42 000 m² sont de grade A dans ce stock, soit 12 %. Or les utilisateurs plébiscitent les immeubles neufs ou restructurés à 80 % d’entre eux. Si jamais la croissance économique redevient soutenue, nous serions très rapidement dans une situation de pénurie qui engendrerait une pression sur les loyers.

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