GDF-Suez full tour

T1, T2, Le Voltaire et le petit dernier CB21 : GDF-Suez est un utilisateur de poids à La Défense. « Nous nous présentons comme le troisième utilisateur du quartier d’affaires derrière la Société Générale, Total et devant EDF avec le siège monde et cinq des six branches du groupe implantés. Nous pouvons ainsi dire que nous occupons une sorte de mini-campus au sein de La Défense», s’amuse Bernard Loubière, directeur immobilier groupe et de la logistique au sein de GDF-Suez. Campus ou tours : à l’interne, le débat n’a pas vraiment eu lieu. Porté par la fusion en juillet 2008 des deux majors de l’énergie, le projet de regroupement de 13 implantations sur un site unique était d’abord conditionné par le… calendrier. Rechercher 90 000 m² pour regrouper 4 000 personnes dans un quartier d’affaires dans un délai assez contraint offre sur le papier assez peu de possibilités. La volonté de rester à La Défense et la réserve de mètres carrés de CB21 ont confirmé GDF-Suez dans son choix. A l’été 2008, il signe pour 12 ans sur les tours T1 et T2 sur la base d’une valeur faciale de 550 € (HT , HC )/m²/ an, avantages commerciaux en sus. « Nous avons procédé à treize vagues de déménagement de février 2010 à janvier 2011. Aujourd’hui, nous fonctionnons à plein régime », concède Bernard Loubière. Six mois après les derniers arrivés, le bilan de cette nouvelle implantation apparaît globalement satisfaisant. Les efforts de l’entreprise pour embarquer des services – une crèche de 60 berceaux, 7 restaurants, une conciergerie, une salle de sport avec coach… - ont été à la hauteur des enjeux immobiliers. « Nous avons encore une marge de progression en matière de communication inter-étages. Mais dans un campus, la question de la communication entre les immeubles se pose également », reconnaît le directeur immobilier de GDF-Suez. Un campus, le leader mondial de l’énergie et de l’environnement, ne le rejette pas en bloc. Bien au contraire. « Je ne dis pas que le groupe n’y réfléchira pas dans les prochaines années », lâche Bernard Loubière.