La prudence des acteurs continue de peser sur l'activité : c’est le sentiment général chez les observateurs du secteur de l’investissement. Mais un arrière-goût de déception plane sur le marché. La réanimation du marché des actifs secondaires ou non sécurisés n’est pas encore pour ce semestre ; les acquéreurs continuant de privilégier jalousement les actifs haut-de-gamme, sécurisés par des baux de longue durée… Les banques ne tiennent pas non plus à inverser la tendance, préférant financer des opérations « secure ». Résultat : les grandes transactions se font rares, très rares. Au cours du 1er semestre, ce sont les actifs unitaires de moins de 50 M€ qui ont concentré 46 % de l’ensemble des montants engagés dans l’Hexagone. Sur les 198 transactions enregistrées depuis le début de l’année, seules 8 sont supérieures à 100 M€ et deux seulement dépassent les 200 M€. « Au-delà des 100 M€, la profondeur du marché se réduit », confirme Stephan von Barczy.
9 septembre 2011 | 12:10 CET
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