« Une performance globale de +6% sur le marché des bureaux » en 2012, selon l’IEIF

En 2012, l’IEIF renouvelle ses prévisions optimistes pour le marché de l’immobilier de bureaux prime, avec une performance globale positive « de l’ordre de +6% », selon les estimations de Pierre Schoeffler, senior advisor de l’IEIF. Il y a un an, l’IEIF avait déjà parié sur une performance globale positive pour l’immobilier de bureaux prime. Prévision qui s’est avérée juste, selon le senior advisor.
Les prévisions de l’IEIF se basent sur deux scenarii. Dans le scénario central « sans grande rupture avec 2011, avec une stagnation de la croissance économique, suivie d’une reprise progressive et des taux d’intérêts proches des niveaux actuels, peut-être un peu supérieurs », l’IEIF table sur un niveau de transactions sur le marché du bureau en Ile-de-France similaire à 2011, soit près de 2,3 millions de m² placés ; un taux d’absorption nette qui baisserait à 300 000 m², un stock de bureaux à un an qui avoisinerait les 4,7 millions de m² ; un taux de vacance de 9% ; un taux d’écoulement stable, à 50% ; des loyers de bureaux Paris QCA et des prix en légère hausse de +1 à +2%. Quant aux taux de capitalisation, ils resteraient également stables.  « La performance globale sur le marché des bureaux varierait ainsi entre +5 à +7% », indique Pierre Schoeffler.
Dans le scénario alternatif - « récession plus profonde et augmentation des taux d’intérêts » - la chute serait plus brutale sur les transactions, à 1,5 million de m² ; le taux d’absorption nette serait de l’ordre de zéro, voire négatif ; le stock de bureaux à un an avoisinerait les 5,5 millions de m², le taux de vacance augmenterait à 11% ; le taux d’écoulement pourrait atteindre des niveaux « historiquement bas », de l’ordre de  30% ; les loyers des bureaux dans Paris QCA « seraient préservés en 2012 » mais « accuseraient une baisse entre -5 et -7% en 2013 et 2014 » ; les prix accuseraient un repli de -6 à -8% et les taux de capitalisation resteraient stables. Quant à la performance globale, elle oscillerait entre -2 et -3%. Un scénario clairement pessimiste, dont la probabilité de se réaliser est de l’ordre de 25%, d’après l’IEIF.