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17 juillet 2012 | 17:07 CET

Utilisateurs : ce qu’ils consomment

Les utilisateurs ont le blues. Mais leur dépression n’affecte pas, pour l’instant, le marché des bureaux francilien. A en juger par les chiffres et seulement par les chiffres, tout va bien. « Depuis le début de l’année, le marché des surfaces supérieures à 5 000 m2 en Ile-de-France se maintient et reste comparable à la performance enregistrée en 2011 », assure Eric Beray, directeur du département bureaux grandes surfaces Paris Ouest IDF chez BNP Paribas Real Estate Transaction. « Le 1er semestre 2012 est un bon cru. Nous confirmons notre prévision supérieure à 2 millions de m2 sur l’année », anticipe Jacques Bagge. « Sur un parc de 53 millions de m2, il est plutôt conservateur d’imaginer que seules 4 % des entreprises bougent, ce qui signifie que les utilisateurs restent en moyenne 25 ans dans leur immeuble. Or, ces 4 % représentent un niveau de transactions de plus de 2,1 millions de m2 », poursuit-il. « Nous continuons de tabler sur un volume de 2 millions de m2 commercialisés sur l’ensemble de l’année », abonde Magali Marton, directeur research EMEA chez DTZ-UGL. Une stabilité des chiffres qui peut s’expliquer par une bonne tenue des méga-opérations. « En 2011 et 2012, SFR, Carrefour, Thalès ont largement alimenté les statistiques. Nous avons toujours connu cela sur le marché francilien », entrevoit Sylvain Hasse. Ces mouvements d’ampleur participent d’une dynamique de regroupement et de consolidation, privilégiée depuis plusieurs années par les grands groupes. « Aujourd’hui, si ces mouvements perdurent, le marché immobilier est animé par une plus grande sélectivité de la demande et par un comportement opportuniste des utilisateurs », souligne Laurence Bouard, responsable des études chez AOS Studley. « Le regroupement reste la motivation principale des entreprises », assène Jacques Bagge. Ce mouvement n’est donc pas encore achevé. Cette relative stabilité des chiffres s’explique, dans une moindre mesure, par le départ de quelques utilisateurs contraints de quitter les lieux pour cause d’immeubles obsolètes. Comme le ministère de l’Intérieur qui s’est résolu, l’été dernier, à abandonner un immeuble du 15e arrondissement, qui n’était plus conforme aux normes de sécurité incendie, pour « Le Lumière ». Difficile, dans ces conditions, de résister à l’appel du large.

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