La nouvelle ligne de l’hôtellerie haut de gamme

Vous vous souvenez vaguement du Centre International de Conférences qui pointait au 19 avenue Kléber ? Oubliez-le. Oubliez d’ailleurs tout ce que vous savez sur l’hôtellerie de luxe internationale pour vous immerger dans un lieu à nul autre pareil, où le raffinement est poussé au maximum, où l’Histoire est respectée sans être muséifiée, où les superlatifs – enfin – se bousculent. C’est ici, entre ces murs, que George Gershwin a composé le célèbre « Un Américain à Paris » en 1928. C’est également derrière ces lourdes portes qu’un autre Américain, Henry Kissinger, a négocié les Accords de Paix de Paris qui ont mis fin, en 1973, à la guerre du Vietnam. Les volumes majestueux sans être grandiloquents, les éléments d’époque recréés, le décor de 1908 retrouvé : l’ambiance d’authenticité vous saisit à peine le premier pas posé dans le lobby du Peninsula, avec ses hauts plafonds cintrés, ses tentures éblouissantes, son mobilier contemporain et ses roses, emblème de la chaîne hôtelière. Il suffit, ensuite, de se laisser porter par le cheminement au gré des boutiques de luxe, du Bar Kléber pour être transporté dans le temps. Un détour par la terrasse de 500 m² donnant directement sur l’avenue Kléber, abrité d’une marquise qui reste, peut-être, le seul point de débat du Peninsula, et vous oublierez tout ce que vous savez sur les hôtels de luxe.